Dans cette histoire il y a d'abord l'"ante-Prima Vera" transformée en projet. Lieux, lits, calendrier, repas, provisions, trousse à pharmacie, animations, réservations, covoiturage, trajet, etc.
Les acteurs se manifestent rapidement, animatrices, baladeuses : relaxeuse, prêtresse de la lecture, reporteur sans frontière et bien sûr les participantes permanentes et les visiteurs d'un jour ou deux.
Après des explorations multiples pour dénicher le gîte le plus en adéquation avec notre groupe et notre programme, c'est sur la bergerie du Mas Delon que nous avons jeté notre dévolu. Le projet pouvait prendre sa dimension spatiale.
Chacun prépare alors son voyage à sa façon, muni ou non d'un pyjama, d'un objet insolite, d'une photo, d'un peu de tofu si besoin et de thym. Il est certain que le désir est présent, pour tous.
Donc, au crépuscule du 14 mars, nous sommes "Pendant la Prima Vera".
Les traces laissées tout au long de la semaine dans les textes et les photos démontreront l'intensité de ces journées consacrées au partage des ateliers mais aussi celui de la préparation des repas et des sorties. Seuls les moments de sieste, de repos individuel, d'évasion solitaire dans les ruffes incrustées de messages, seront tus.
"Post Prima Vera" se prépare déjà devant les écrans pour en faire une polyphonie collective. Que ceux qui ont raté l'aube avec ses brins d'herbe émus aux larmes de notre présence, se rassurent. Il y aura d'autres matins, d'autres crépuscules, d'autres soirées qui font peur, d'autres haïkus ! (Attention on peut facilement devenir addict à la poésie japonaise; on a des preuves.). L'histoire de la "prima Prima Vera" (car j'ai bien le sentiment qu'il y en aura d'autres) n'est pas finie.
Une semaine
du 14 au 21 mars
Au lac du Salagou
16 fabrikultrices
3 fabrikulteurs
Des écritures
Des balades
Des visites
De la convivialité
Des souvenirs
Des photos
Des dessins
Un livre