Marcher ou écrire ? Telle est la question.
A la Fabrikulture beaucoup ont répondu « Marcher et Ecrire » telle est réponse.
Quelques infos pratiques : Les balades ont lieu tous les Vendredis, départ à 9h00. Rendez-vous place de l’aire à Frontignan (sauf contre-ordre). Deux grandes destinations : les étangs des salins et le massif de la gardiole à Frontignan. Eh ou,i votre sherpa a le ventre bleu qu’on se le dise ! Il faut noter l’arrivée de Jean-Claude Davidson dont la sherpattitude a sauté aux yeux de tous les spécialistes et qui m’épaule dans ma sherpa-tâche. Une fois par trimestre une rando/picnic est organisée. La première fut l’ascension du Pic Saint Loup. Le 12 Juin la prochaine sortie se déroulera à Saint Guilhem le désert, avec picnic au pont du diable. Les marcheurs et non marcheurs se retrouveront au picnic.
L’avantage de la marche c’est qu’on peut parler pendant. Pour l’écriture c’est avant ou après mais pas pendant. L’autre avantage c’est qu’après on a mal aux jambes parfois au dos et souvent on est fatigué.
Mais il est ou l’avantage ?
Après on peut trainer toute l’après-midi dans un fauteuil, pardi.
Le dernier avantage c’est les économies qu’on peut faire. Fini les kinés, osteo et autres masseurs âyurvédiques. On retrouve la forme pour le prix d’une paire de baskets de temps en temps.
Une pensée émue pour mes collègues sherpas népalais qui sont dans la peine en ce moment. Ils auraient dû faire comme moi se lancer dans la comptabilité et la trésorerie. C’est moins dangereux que se lancer sur le toit du monde.
André
Mars 2023
Randoculture à Perpignan
Photos Nicole
Compte-rendu de Krikri
Merci à Alberte et Françoise pour cette initiative.
Une journée découverte, culturelle et amicale à Perpignan grâce au train à 1€. Peintures dessins et sculptures, sur les thèmes de la féminitude, du retour de la déesse, de la naissance…
Les rayons du soleil nous réchauffent à peine.
Peu importe. La marche nous motive.
Nous franchissons les portes du palais des rois de Majorque.
Cour centrale, puits, arcades, escaliers et grands murs en pierre… En été, la cour s’anime autour de spectacles en tous genres. Dans les appartements, artistes et designers exposent leurs créations ! L'une de nous emmène à la salle où sont exposées les peintures et sculptures sur le thème de la Féminitude.
Une autre immense pièce style réfectoire où un film sans discontinuer tapisse les murs. "Des dessins animés" représentent les quatre saisons.
Parmi les scénettes reproduites on découvre une scène galante surplombée par le panorama du Canigou enneigé. Notre visite aura duré plus d'une heure et demi... Nous sortons enchantées et partons à recherche d'un restaurant.
La chute de Françoise va couper net notre ardeur. Affalée au sol elle gémit... Deux de nos comparses la relèvent. Ses deux mains saignent beaucoup. Multiples contusions qui s'avéreront sans gravité. Nous sommes consternées puis soulagées... Nous entrons dans une pharmacie proche. Françoise est prise "en mains" par une pharmacienne qui soigne ses plaies. Alberte et Françoise nous rejoignent.
Il est 2hpassées. Le groupe se restaure place de la République. Quelques commerces, quelques cafés/restaurants et le théâtre de Perpignan en font le tour.
Nos esprits perturbés sont revigorés par un bon repas au soleil. Nous avons repris notre périple. Visite de la cathédrale St Jean du XIVᵉ grandiose avec ses beaux vitraux. Le parvis superbe avec tous les petits magasins devant...Un christ en bois se trouve à l'extérieur...
À 17h 30 nous décidons de rentrer... Une pause au café de la gare. Dans le hall de la gare un préposé de la SNCF nous annonce que le train de 19h est annulé. Le prochain : une heure plus tard... Qu'à cela ne tienne. Monique propose un atelier d'écriture dans la salle d'attente... Les copines retournent leurs billets à 1 €,devenus inutiles. Et voilà chacune sa feuille ; chacune son stylo, sous les yeux d'un contrôleur et quelques voyageurs !
Une phrase piochée dans le livre de poche (Melissa Da Costa)) qu'Hélène vient d'acheter. (Émile secoue la tête en se renversant sur sa chaise de bureau...). En un quart d'heure le texte est terminé. On lit on s'applaudit après chaque lecture.
C'est l'heure, le train est annoncé sur la voie A. Nous grimpons dans le wagon. La bonne humeur règne et ravies de cette sortie qui se termine bien, comme on dit cela aurait pu être pire. Certaines sont dissipées et on rit beaucoup. Les Sétoises descendent à destination.
À Frontignan : deuxième arrêt final... Voilà, en quelques mots un récapitulatif de notre journée qu’on peut noter 19/20 !
Photos Françoise
L'atelier d'écriture sur le pouce !
Les Emiles
Hall de gare de Perpignan – 4 mars 2023 – 19h et quelque
Voyage immobile
Émile secoue la tête an se renversant sur sa chaise de bureau.
Pendant ce temps, des nuées de voyageurs déçus, épuisés et surtout coincés dans cette gare inconfortable râlent après ce train absent, ce train de plus qui dysfonctionne, ce fantôme sur rail qui les a laissés là.
Et Émile le chef de gare, s’en bat le coquillard.
C’est la 3ème fois cette semaine qu’il manque du personnel, du matériel, du désir d’actionner ces foutues bogies et bielles tout court. Et on ne compte pas les dégoûtés de la vie qui viennent maculer le métal froid des rails parallèles et éclabousser la campagne où perce l’envie de printemps.
Vas-y Émile, secoue ta grosse tête qui déborde de ta casquette immonde. L’extrafort du tour de tête est gras et la visière auréolée de tâches du sandwich de midi. Elle sent la rosette.
Pendant ce temps-là, dans le château des Rois de Majorque des poissons lumineux jouent avec les rainettes, les feuilles voltigent tout un automne et les loups, l’hermine et les sangliers vont et viennent pendant que le cerf brame. J’ai vu le loup, le renard, pas la belette… oui ils sont passés.
Tout ça pourrait passer dans la tête de l’Émile qui secoue le chef pour chasser les reflets des bougies des bougies et des vitraux de la cathédrale.
Il n’a pas pris le train mais son regard creux vogue par-delà le Canigou, au-dessus des bourgeons poussifs et des palmiers décoiffés. Il voyage Émile en secouant la tête et en se renversant sur sa chaise de bureau.
Nicole
Émile secoue la tête en se renversant sur sa chaise de bureau.
Jamais, il n'aurait pensé vivre une telle révolution dans sa cervelle ! Tout lui est revenu d'un seul coup à force de déterrer, déterrer, creuser, creuser !
Tout mais alors tout s'était invité dans son cerveau pourtant réputé pour être une vraie passoire. Il savait bien maintenant que le train de 19 heures n'était qu'un mirage et que le conducteur n'était pas un singe gréviste comme on le lui avait dit, mais bien une louve au regard si doux que personne n'osait la regarder vraiment en face.
Le train fantôme hurlait dans sa tête et les yeux de la louve lui transperçaient le cœur qu'il avait très fragile vu qu'il avait été trépané deux fois et que ses jambes de bois gonflaient par temps humide.
Bref, le bel Émile se fait de la bille
Son bureau tremble comme un jeune puceau
Quand pourra-t-il rejoindre son domicile
Voir sa maman et son chocolat chaud ....
Any D (et pourtant je n'avais bu qu'un petit verre de vin rouge à Midi ... sur la place ensoleillée)
Émile secoue la tête en se renversant sur sa chaise de bureau. Il a cru que cette journée de merde ne se terminerait jamais. Il a dû faire bonne figure devant ses employés. Sa marchandise venant de Turquie, un chargement de téléphones portables, s'était éparpillée dans la nature lors du déraillement de la veille... Et il n’a toujours pas digéré le départ d’Hélène. Il se plonge malgré lui dans le passé. Il n'a rien vu arriver. Pourtant rien ne laissait présager cette descente aux enfers pour tous les deux. Ils étaient si amoureux. Il était concerné et consterné. Trop soucieuse de son physique elle n'avait pas voulu d'enfant de peur d'être déformée. Ils avaient tout, sauf ce vide. Elle prétend que ce n'est pas l'explication. Émile était certain que ça ne pouvait-être que celle-là. Et moi ? Elle ne pensait qu'à elle. Ça m’aurait tant plu d'entendre des gazouillis, des rires, des pleurs... De voir grandir cet enfant qu’ils n’auraient jamais. Même lui, happé par son entreprise... Ils étaient jeunes. Pour être heureux mais il y avait ce vide… Six mois déjà qu’elle était partie, en claquant la porte.
La personne à l'autre bout du fil l'appelle par son nom. Il ne connait pas cette voix
- Vous êtes bien Monsieur Bondébara, Émile Bondébara ?
Émile acquiesce. Émile s’impatiente. Un silence.
- Qui êtes-vous ? Émile, nerveux sent la colère monter.
- Personne, répond la voix. Disons que je suis celui qui a sauvé votre femme. Émile redoute le pire...
- C’est à dire...?
- Votre femme marchait sur la voie ferrée, une ligne très passante... Elle était nue. Vous avez une très belle femme ceci dit…
- Oui mais…
- À l'horizon, le train de 18h 5 pointait son nez. Je n’ai pas eu le temps d’agripper son bras et le train avançait, avançait…
- Alors ?
- J’ai crié, hurlé... quand le train a redémarré, qu'elle ne fut ma surprise de la voir, vivante, allongée, entre les rails.
- Pourquoi pensez-vous que cette folle soit mon épouse ?
- C’est elle qui me l’a dit. Votre femme est grande blonde, large du bassin ?
- Quand elle m’a quitté, elle était brune et très mince… Elle est vivante, vous dites ?
- ça n’a pas l'air de vous faire plaisir.
- Mais je serais le plus heureux des hommes si j’avais la certitude que cette femme soit Ma femme, mon Hélène !
- Émile transpire, angoisse. Il en a assez de ces mystères ! Il veut être sûr, il demande des preuves :
- Qu’est-ce qui vous fait réellement penser qu’il s’agit d’Hélène ?
- Elle a un grain de beauté sur chaque aréole et dans son ventre, elle porte votre enfant. Quand je l’ai aidée à se relever, elle a réclamé son mari.
Krikri
Émile secoue la tête en se renversant sur sa chaise de bureau.
Ce qu’il vient de voir sur son écran, lui troue le cul. Il se doutait bien que sa femme avait un coquin. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il avait installé des caméras dans toutes les pièces de la maison.
Jusque-là, il n’avait pas réussi à la choper sur le vif, elle faisait sûrement plutôt des extérieurs.
Hé, mais aujourd’hui il le tenait son Flag ? Malgré la position de la bête à 2 dos. Il ne pouvait pas ne pas le reconnaître. Ce cul musclé que cet enculé, arbore avec ostentation sous la douche des vestiaires, il le connaît par cœur. D’ailleurs, il porte, comme une signature, le tatouage d’un tableau de Joan Miro. Émile se rapproche de l’écran. Il écoute les minauderies qu’échangent les tourtereaux. Puis soudain, l’image se brouille. Comme si on avait jeté au linge en dentelles sur la caméra. Quand l’image se rétablit, il peut lire sur une feuille A4 :
poisson d’avril Emile !
Mô
Émile secoue la tête en se renversant sur sa chaise de bureau.
Encore cette mouche qui le nargue et fait un bruit intolérable. Il renifle et, de mauvaise humeur, décide qu’il va appeler cet abruti de de Roland qui devrait être là depuis au moins une demi-heure. Mais la porte s’ouvre avant qu’il ait eu le temps de terminer son numéro sur l’écran. Émile ouvre des yeux qui n’en finissent pas de s’élargir. Pas possible ! C’est pas possible. Il a devant lui cet ami qu’il croyait avoir perdu. Il bégaye, se gratte le front, se remet la tête bien au milieu des épaules.
- Milou, lance l’autre. Tu me remets ?
- Non non, c’est pas possible !
- Si mon vieux, c’est un miracle. Tes balles m’ont sifflé aux oreilles, ont caressé mon front d’une fichue trace qui a fini par disparaître et moi j’ai ramé, traversé les océans et mené mon enquête. J’ai lu le journal, la semaine dernière. Beau ton portrait en première page ! Le roi de la crêpe ! Regarde-moi dans les yeux, Pan ! Pan ! Imbécile ! Moi, au moins, j’ai pris des cours de tir depuis toutes ces années. Et entre les deux yeux !
Vio
Émile secoue la tête en se renversant sur sa chaise se bureau. Il a été contraint d’annuler le TER 2872 de 7H05. Émile est grand, sec, nerveux de nature, mais depuis une demi-heure il inflige à ses genoux un tremblement qui trahit son inquiétude ; il reste perplexe devant le tableau, les noms, les chiffres et tous les horaires s’embrouillent dans sa tête ; Ce n’est tout de même pas ma faute si Ernest ne s’est pas présenté à son poste de conducteur ce matin !
Comment régler ça ? ET si je remplaçais le 7H05 par le TER 2975 de 8H08 ? Pourquoi pas ? Même trajet, une heure de retard, les voyageurs seront mécontents certes mais entre copains il faut bien s’entraider ; Émile a envie d’être solidaire avec Ernest et décide d’invoquer un problème dans le système de freinage pour justifier la panne de réveil et l’annulation du train matinal
Émile préfère oublier la colère des passagers, s’applique, remplit avec soin les colonnes, numéro de train, nom du conducteur, horaire de départ, horaire d’arrivée,
Émile soupire, il est satisfait, enfin… presque… maintenant c’est au tour du crayon de souffrir ; Émile le mâchonne, le suce, avale sa salive et hésite à remplir la colonne de droite. Il s’aperçoit que rien ne coïncide. Il tente de nouvelles combinaisons mais rien ne colle et le temps passe.
Le TER 2975 n’assurera pas la correspondance à Bordeaux ; c’est bien embêtant vu que le train 3221 doit repartir aussitôt pour PARIS, et là-haut, à la capitale, certains voyageurs voudront monter dans le 5343 pour Genève et chacun sait qu’en Suisse on ne badine pas avec les minutes et les secondes.
Émile mordille son crayon, soulève sa casquette, gratte son crâne où hésite encore à apparaitre une calvitie naissante. Émile lui, hésite à parapher le registre. Sa solidarité vacille.
Bon sang ! Ernest quelle idée t-a pris de jouer toute la nuit ?
Enfin ! Le train électrique, c’était un cadeau pour ton gosse !
Viviane H
Des invitations à marcher parmi tant d'autres en 2022
Proposition : Le sherpa est de retour le premier jour de l’automne le Vendredi 23 Septembre 2022. Le format de la rando change un petit peu : 2 heures au lieu de 3 soit de 9h00 à 11h00 au lieu de 9h00 à 12h.Donc nos balades seront plus courtes, Lapalice n’aurait pas dit mieux. L’état de santé de votre sherpa vieillissant en est la cause, mais peut-être les marcheurs historiques de la Fabrikulture ont aussi pris de l’âge. Qui sait ?
Si cette proposition vous convient je vous invite à nous retrouver Vendredi matin prochain. Une nouveauté. Après chaque rando, à tour de rôle, nous pourrions faire un compte rendu (humoristique, descriptif, administratif, poétique, en chanson, informatif etc…) afin de transmettre aux tristes absents les bonheurs de la balade. Pour le 23 Sept je me propose de rédiger ce premier CR.
Je tiens à remercier chaleureusement la sherpette CriCri pour cet intérim très
réussi et je compte beaucoup sur cette sherpette des plaines et des plages
pour remplacer le sherpa fatigué (certificat médical exigé).
Amitiés
Votre sherpaandré
Des retours drôles, poétiques...
11 novembre 22
La gardiole: nous partons du parking Karabatic avec un groupe de 8 plus le sherpa André, à ne pas confondre avec un porteur, n’est pas sherpa qui veut.
Du faux plat pour les trois quarts de la course, mais après le chemin des chèvres où il n’y avait pas de chèvre, le petit bois du Domaine de Madame où il y avait de jolis glands !!pause à l’abreuvoir des sangliers.
Nous montons et là séparation, scission, l’apprenti sherpa-Pierre avec un groupe de 3 grimpeurs pour une belle grimpette (où moi seul en a bavé), et le groupe sherpa avec 5 dames. Nous nous retrouvons à la citerne des Shadocks (voir photo), puis nous passons devant un animal emblématique de la Gardiole de Frontignan, un chameau à deux bosses ; des indices (des crottes) tout le long du chemin, nous avait mis sur la piste de la monture des méharis. Puis grande descente vers la salle Karabatic ; au passage les petites fleurs blanches étaient des de la fausse roquette.
Belle matinée grâce à la prépa d’André niveau météo, flore et faune…
Merci le sherpa.
Rab34
7 octobre
Nous étions presque tous là ce matin, notre Sherpa bien aimé fidèle au poste, les petits nouveaux du grand nord Marie-France et Bernard ?, Viviane une revenante qui risque même de revenir, et les habitués, Michèle et Pierre, Hélène, Lydia pas trop habituée ?, Alberte et moi-même.Bonne surprise, Mô accompagnait André, mais fausse joie, pas de rando pour Mô, elle avait seulement besoin de la voiture ?.Nous avons attendu Nicole mais elle n’est jamais venue. Sacrée farceuse !!! Elle a fait le coup de la Madeleine de Brel ?.Nous voilà partis sur les salins de Frontignan, une bien belle promenade aux chemins plats, faciles et agréables. Quelques moustiques dont on se serait bien passés mais nous sommes sur un étang tout de même ?.Dès le début de la balade nous avons rencontré un couple de cygnes, tout en grâce. Le Cygne tuberculé ou Cygne muet est une espèce d'oiseaux de la famille des anatidés. Le premier nom de l'animal provient de la bosse qu'il a sur le bec, appelée tubercule, et le second du fait qu'il émet de rares cris plutôt de faible puissance.Le soleil n’était pas de la partie, nous avons même eu droit à quelques gouttes de pluie, mais c’était très agréable.Petite halte à notre capitelle préférée, non pour manger du saucisson, mais du sucré.Puis, presque à regret nous sommes rentrés avec s’être donné rendez-vous pour vendredi prochain.Merci beaucoup Sherpa et les accompagnateurs pour cette belle balade. Nous attendons la prochaine avec impatience, la dernière avant les vacances.
Françoise
Randonnée du 14 octobre.
JANVIER 2020
LES GRENOUILLES SONT DE SORTIE !
Photos de Krikri
Il pleuvait, il faisait très froid et les grenouilles sont montées sur la Gardiole !
Premiers iris en 2019
Rando du mardi 27 mars - Photos de Janou
L a C h r o N i q U e d u S h e R p a
et
A u t R e s m a R c he u r S c H r o N I q u e s
Notre balade du vendredi à Villeneuve était superbe. Ciel gris, idéale luminosité pour apercevoir les cygnes, canards, l, foulques, sternes… Les invertébrés étaient cachés dans les salicornes. Une fleur inconnue a attiré l'attention de Mô qui a remplacé Barbara notre photographe ... Un rayon de soleil s'est invité timidement à la pause gourmande sur les eaux frémissante de l'étang. Certains n'ont pas résisté à cueillir blettes et asperges sauvages. Les moustiques nous accompagnaient sans nous agresser, peut-être l'humeur printanière, dirait notre sherpaornithologue.
Krikri
La blette et la bête
La météo annoncée pour demain est très pluvieuse. Mais ils avaient annoncé de la pluie pour aujourd’hui, alors que rien.
Voilà ce que je vous propose : Je regarde la météo demain à 7h00, mais aussi je regarde ma fenêtre pour voir le temps qu'il fait dehors.
3 hypothèses :
1ère, la météo annonce la pluie et effectivement il pleut = la rando est annulée.
2ème, la météo annonce la pluie et dehors il fait beau (relativement) = on y va.
3ème, la météo annonce de la pluie et il neige à gros flocons = on reste dubitatif car, pour le coup, la météo s'est bien plantée et ils sont vraiment nuls.
Dans tous les cas surveillez votre adresse mail vers 7h30 pour voir ce qui se passe.
Sinon 4ème hypothèse vous allez vous recoucher et faites une grassmat crapuleuse si vous avez l'opportunité.
Amitiés André, votre sherpattentiste.
Vendredi 24 - 00h15
Merci no't maître météo !
Vl'a t'y pas qu'y vont s'encanailler d' bon matin !
Ah la jeunesse ! J'te dis !
Z'ieute a'l f'nête mon gars !
Volets en croix ou rideaux tirés , les nuages sont gras, la Raymonde va tomber la nuisette et les flocons tomberont avant fin Mars !
Volets ouverts, rideaux aussi, c'est que seul le soleil sourit, le Roger va s' torcher et tomber p'têt bin dans l'fosse à purin ! Privé d'dessert pou l quinzaine !
R'garde les renconcules comment qu'elles tournent et le balancement des queues des vaches...
Boudu, entends tu l'pas des marcheurs ?
Planque donc les asperges,la Fabrikulture arrive en cavalerie, c'est l'André qui va s'fâcher !!!
Allez viens m'voir sous l'édredon, l'temps que le café refroidisse !
Denis
Vendredi 24 6h46
Plus ça va, moins ça va.
La rando de ce Vendredi 24 Mars est purement et simplement annulée.
La pluie va renflouer la nappe phréatique, arroser les vignes (c'est le moment), et faire du bien aux jardins potagers. Que voulez-vous de mieux ? Tant pis pour la balade.
Amitiés pluvieuses.
André votre sherparrosé
Vendredi 24 7h23
Bonjour.
Finalement la pluie c'est une bonne nouvelle (pour la nappe phréatique). Je vais me recoucher. Les zézéttes ne prendront pas la pluie...
J'ai entendu à la radio que chez Dominique à Cabrières, les grêlons tombés étaient énormes, n’est-ce pas ?
Bon weekend à tous.
Krikri
Vendredi 24 7h40
Bonjour , camarades de la Météo !
Les randos, c'est comme les élections, un coup c'est oui , un coup c'est non.
Les promesses rendent les enfants joyeux !
Ça se dispute sous les préaux....
ON entend que ça.
ON ( Mélanch, Fill, Macr, Ham) stram, gram...
La pluie ma ramollit le cerveau.
Bonne journée
Denis
Merci Barbara. Certains ont cueilli des asperges d’autres des images.
Elles sont très belles, les fleurs particulièrement sont superbes. Bravo pour ton coup d’œil.
A bientôt
Michèle et Pierre
Les premières asperges
"Si, il faut que je leur raconte". Ce matin nous nous sommes rendus à la Gardiole. Jusque-là rien d'extraordinaire qui nécessite une communication urgente. Quand tout soudain, en prenant le petit chemin escarpé nous tombons sur un asperge fraîche de taille modeste, mais c'est la première, quand même. Passées les effusions, les hourras et autres félicitations pour le découvreur aspergicole, nous continuons notre quête d'asperges 2017, en récriminant sur la météo, que ce n'est plus comme avant quand nous pouvions cueillir les asperges sans nous baisser et autres balivernes. Quand soudain là devant nous plusieurs asperges bien fraîches, et vigoureuses à souhait, les têtes levées, orgueilleuses et pour tout dire belles comme des cœurs. Nous sommes tous tombés en pâmoison, devant ce miracle de la nature, ce spectacle prodigieux de sous- bois enchanteurs. La cueillette fut formidable. A la fin de la matinée nous rentrâmes fourbus mais contents de notre récolte; de quoi faire une bonne omelette.
Je ne vous dis pas notre destination pour Vendredi prochain. Vous êtes prié de venir avec un panier pour faire un nouveau massacre d’asperges.
Amicalement.
Votre sherpachasseurd'asperges. "
Rando vers Bouzigues - 2 DoUzE
Le brouillard nous empêche de bien voir l'étang de Thau : paysage très surprenant pour nous sudistes mais aussi très agréable. Les participants à la rando sont nombreux et enthousiastes.
A notre droite nous avons droit à un lever de flamants roses très réussi. Il faudra que je pense à remercier le syndicat d'initiative pour cette prestation gratuite qui sans être exceptionnelle, les flamands on connait, fait néanmoins honneur aux organisateurs.
Un passage délicat est franchi sans encombre et sans pied mouillé. Nous arrivons au musée de l’huître et nous nous mettons en quête, confiants, d'une dégustation de l'animal sus-nommé. Mais d’huîtres à consommer comme ça tout debout, point du tout, nib, que dalle. Ne pouvant rester comme ça dans la disette, nous mangeons moult gâteaux, biscuits, fruits achetés à coté, sur un petit marché. Les Bouziguots ne nous ferons pas mourir de faim.
Le retour se déroule sous un grand soleil. Le syndicat d'initiative a dû faire face à une grève surprise des volatiles car nous n'avons pas eu droit à un nouvel envol de flamants. L'action syndicale progresse chez les oiseaux des étangs.
12h15. La balade se termine au regret de tous avec la promesse de se revoir au prochain Vendredi.
André votre sherpabavard
18 oNze
BEAU … BEAU… BEAUJOLAIS
Leonard Cohen à qui permettez-moi de rendre un dernier modeste hommage, n’en souffla jamais mot et ne fut pas l’auteur de l’adage populaire : « L’Ariège, ça monte et ça descend. Alléluia ! »
Pas que l’Ariège ma brave Dame ! Le mas de la Coste est un remarquable domaine labélisé Muscat de Frontignan, bien qu’il soit à La Peyrade. Toutefois, allant placidement coller ses parcelles de vigne au pied d’une colline de plus de 200 mètres bien à pic, il aurait pu être de ce fait classé AOC Coteaux ariègeois et néanmoins tout autant ignorée de Leonard Cohen. Vous suivez ?
S’il avait été au Petit Bois des Aresquiers, notre départ, à l’heure où les marmottes se lèchent la gomme des pattes, il nous aurait prodigué tous les bienfaits d’une horizontalité pour paupières mi-closes. Mais non, le sherpa des montagnes, méritant pour une fois bien son nom, bien qu’il ne portât ni rien, ni personne, en avait décidé autrement. « Ave » André !
Sortie Beaujolais qu’il nous avait dit. Facile ? Pour se le boire, on monte en apéro, genoux en feu, l’abrupt coupe-feu, puis une périlleuse descente de la Grotte de la Croix d’Issanka, on redescend encore à ses risques et périls la vallée de la mort, on monte la crête d’âne du cheval borgne, on s’étripe en redescendant encore une fois sur le tortueux lit de pierre abbatial et l’on arrive enfin, après avoir sué sang et eau à la médiévale Abbaye de Saint Felix de Montceau super, mais pourquoi Diable ?
Trop tard, trop tôt, il n’était que 11h30, pas encore l’heure du berger et trop en avance pour le beaujolais.
Pour la mise en gosier ce fut donc la pâle eau tiédie de nos gourdes râpées accompagnée de nuées de moustiques à t’en boursouffler frontal et occipital devenus par ri étals interposés ralliés de circonstance.
Le sablier naturel de gouttes de pluie en douchettes égrena les minutes et enfin Mô vint comme le Beaujolais de même nature accompagnée de son gracieux staff. Alléluia !
Alors là ce fut le bonheur, l’extase, le paradis des abbesses, l’organisation était parfaite, la ruche allait rucher, merci, merci, merci……..
- Donne- leur tout de même à boire se risqua Any sans en mesurer toutes les conséquences, car quelques minutes plus tard après l’avoir humé, largement goût, la première , elle le trouva subitement renversant, la nappe aussi. Hé Hé !
Sur la table finement dressée , on ne comptait plus les bonnes choses à manger et à boire : tarte à la tapenade , tarte aux poireaux , foie gras , pâté de campagne, jambon, tielle sétoise de Frontignan, fromage de brebis, soucoupe volante de brie, glaces Gervais vanille–fraise, tarte poires-chocolat, brownies, les incomparables zézettes de Cricri, petites douceurs, café, beaujolais à robe rouge et blanche sous un ciel en brumisateur.
Festin seigneurial s’il en fut, dans ces ruines, à ne plus pouvoir compter les cadavres de bouteilles en vrac sur la mousse. Il est vrai qu’un tandem d’Hollandais de passage qui de ce fait nous doivent aujourd’hui la vie y contribuèrent largement mais c’était, en cet instant de beuverie fine, notre petit côté : on aime et on partage.
Les dernières gouttes lippée avec soin, en tordant les bouteilles, nos valeureux randonneurs, quelques neurones accidentellement en vrac se devaient pourtant par-delà les effluves de reprendre calades. Et vive l’Ariège médiévale lol !
Profitant de notre déjeuner champêtre, quelques perfides sylphides avaient quelque peu modifié le profil du retour. Pierrailles et racines avaient pris quelque hauteur, se surélevant du sol, nous obligeant par là-même, ainsi à lever quelque peu plus les jambes. Pas grave, haut les pieds, haut les cœurs, la joyeuse troupe partie à huit revenant à six, arriva saine et sauve au berceau muscadé de la Fabrikulture.
Merci, Mô, André, nos aînés, nos familles, nos généreux sponsors, merci les moustiques qui nous ont épargnés, merci à tous pour cette journée de trêve, de rêve, journée du beau … beau… Beaujolais nouveau.
A l’unanimité nous « Hicons » tous pour l’année prochaine.
Jo
ONZE onze
Dans l’immense variété des espèces à sac à dos protégées, il y a le sherpa des plaines, le sherpa des montagnes et le sherpa absent. Bon, OK, c’était jour d’armistice mais justement pas jour à se faire porter pâle en guise de commémoration d’une historique fin d’hostilités. Chassez l’homme et vous trouverez la femme : intrépide, vaillante, courageuse, laborieuse, butineuse, souriante, discrète, mais surtout là pour amener le bon peuple à l’étoile des Aresquiers… Il avait sacrifié sa Momo.
Nous partîmes donc onze, confiants dans nos efforts pour revenir à onze à Frontignan-le Port. Baignant dans leurs sandales, au départ du chemin, ces dames papotaient en moulinant des mains. Un vent du Nord leur gelait bien la face, mais qu’importait blizzard elles poursuivaient de glace. En d’autres épopées, André avait semé des jambes bien formées, elles incrustaient ses traces.
Nous marchâmes ainsi d’interminables heures sur des chemins boueux. La fatigue gagnait étouffant bavardages.
Attention à droite, attention à gauche, surtout ne pas tomber, une eau ridée à souhait nous tendait marécages.
Un danger tout diffus hantait le voisinage, tout prêt à dévorer le frêle ou l’imprudent (les cormorans aussi). L’angoisse nous gagnait. Perdus, quelques cyclistes nous dépassaient parfois en inquiétant silence. (Dans son effroi l’un d’entre eux en avait même perdu ses clefs)
La tête basse dans les cagoules, notre petite colonne avançait à la vitesse d’un flamant rose dégustant des crevettes grises au cure-dent. Il faisait froid, il faisait chaud, ces dames cyclotimiquement ne savaient plus à quel degré se vouer.
Enfin la passerelle vint. Dans leurs tongs encrotées, des pieds déjà usés retrouvaient le plancher des moustiques : sauvés ! Les premiers arbres incités par un vent poli saluèrent bassement notre passage à la pénétration de la forêt.
André avait promis une surprise à la dernière capitelle pour les survivants. Il n’avait pas menti le bougre. Une bonne fée y avait déposé quelques vivres salvateurs sur une table opportune. Il y avait même une bouteille d’un petit Pinot blanc que les deux jumelles déglutirent d’une seule lampée. Pas grave, cela évita de consommer des gobelets en plastique qui n’eurent pas le temps de devenir polluants. Merci les Grandsgousiers !
Rien à dire, tout cela était de bonne fin de guerre, ma brave dame, nous étions, dussè-je le rappeler le 11 Novembre 2016
Petite pause sur le dernier pontet, petite photo, pas de petit coup pour la route, trop tard !
L’angélus avait sonné depuis plus trente minutes au clocher de l’église médiévale de Frontignan alors fiers comme des Artaban de nous en être sortis sains et saufs nous décidâmes en cœur, la larme à l’œil, de retrouver nos foyers fumants.
Merci à la joyeuse bande et à la prochaine pour le Beaujolais. Hic, hic, hurrah !
Hic ! Hic !
Jo Chateau
Vendredi dernier, 4 novembre, nous avons un peu tiré sur la corde. Nous sommes partis du Mas de La Coste et direct nous attaquons tout droit une belle montée. Une fois l'épreuve franchie, nous grimpons direct en direction de l'abbaye de St Félix. Belle grimpette aussi. Nous soufflons un peu devant la vue et le paysage de l'abbaye.
Les galettes saint-Michel de Pierre nous réconfortent à la pause. Nous ne descendons pas jusqu'à St Felix car le temps nous presse. Il ne faut pas rentrer trop tard, l'apéro nous attend. Le retour se passe bien, personne ne tombe dans les passages délicats. Quelques belles descentes, genre pistes rouges sont avalées rapido et nous arrivons quand même avec un quart d'heure de retard. La SNCF c'est plus comme avant!
L'état des troupes est bonne même si personne n'a voulu se plaindre des ses chevilles, de ses genoux et autres désagréments orthopédiques. Le sherpa lui-même avait sa gonarthrose qui se rappelait à son bon souvenir. Mais fier comme un vieux Bouddha Tibétain il n'en a rien laissé paraître.
Une bonne balade en résumé. La prochaine fois on ira aux étangs.
Amitiés
Votre Sherpadesmontagnes. André.
Ce vendredi 28 octobtre l'effectif n'était très nombreux, mais de qualité. Aux quatre chemins une matinée longue mais pas comme sans pain car la biscuiterie saint Michel était de sortie lors de la pause. Un grand merci à Pierre. Une belle vue comme dab. La balade n'en finissait pas. L'humidité des sols faisait remonter des odeurs agréables et surprenantes. Nous n'avons vu ni de chameaux, ni de rhinocéros, mais nous avons parlé de petite souris et d'éléphant qui couraient ensemble dans La Gardiole en soulevant de la poussière. La souris s'écria "T'as vu le nuage que nous faisons en courant".
Voilà ce que Cricri raconte quand nous marchons.
Nous sommes rentrés un peu en retard, mais le soleil nous a permis d'en profiter jusqu'au bout.
A vendredi prochain.
Votre sherpandré.
P h oT o s de B a r b a r a
Asperge et poésie
Asperge unique dans ta longitude dans quelle terre séchée épuisée d’aridité es-tu allée chercher ta source ?
Creusant et creusant encore au plus profond de la Gardiole tu es née asperge un matin de précoce printemps
Le vent t’a accueillie la folle tramontane a fait frémir ta tête encore fragile poussée du dedans de glaise et d’argile
Longue silhouette à la grâce éphémère sous les nuées très sombres revenant de la mer tu as tenté ta chance seule entre les cailloux les épines les lichens
Le vent t’a cueillie puis la nuit s’est fermée sur ton corps pâle et tendre luisant sous les étoiles
Dès le matin tu vivais pleinement enorgueillie de savoir que ta tête était verte
Puis sont venus les pas la marche lourde et les paroles insensées des randonneurs parlant de convoitise et de butin et de retour triomphal vers les épouses restées sur les balcons
Le marcheur le plus éveillé ce matin-là avait pour nom André. Il entraînait sa troupe aux chaussures pesantes et pour la faire avancer sur le sentier grimpant parmi l’éboulis de cailloux il criait
Allons allons vaillants compagnons ici vous attendent les délices promis les asperges divines que vous déposerez sur le sein de vos belles
Il cueillit la première asperge tremblante et fière dans les lueurs rosées de l’aube
Il la porta, dit-on, à quelque dame inconnue qui la cache toujours en son logis secret.
Odile Martin-Chareyre
<< Nouvelle zone de texte >>
Devant le succès de la manif de Vendredi dernier, bonne récolte d'asperges et de sensations esthétiques, je vous propose pour
Vendredi 11 Mars la même manif (à peu près) avec un appareil photo pour montrer nos qualités de photographe et se faire des souvenirs impérissables.
Rendez-vous à Frontignan place de l'aire à 9h00 ou parking de la halle Karabatic à 9h15.
Nous espérons être 25 selon les organisateurs, et 8 selon la police qui allons surprendre fleurs et asperges.
Amitiés.
André
Votre sherpacapa